LETTRE OUVERTE DE D. SPAGNOU
LISTE DES SOUTIENS A F. MITTERRAND EN 1981
SPAGNOU - MEGRET, RENCONTER AU SOMMET
Extrait du Provençal, 28 juin 1990
On a beaucoup parlé ces derniers jours de la réception à la mairie de Digne de Bruno Mégret par Pierre Rinaldi.
Les critiques ont fusé, une manifestation a eu lieu mais avec le recul il est évident que le premier magistrat dignois a eu le courage et l’honnêteté d’assumer sa position. Cela n’a pas été nécessairement le cas de tous les élus RPR du département.
Exemple, ceux qui n’ont pas fait parlé d’eux et qui ont accueilli Bruno Mégret en catimini dans le secret d’un salon isolé.
On peut comprendre la chose de la part de M. Raffalli qui est notoirement allié à l’extrême-droite ; on l’aurait difficilement cru de la part de Daniel Spagnou, maire de Sisteron qui affirme régulièrement haut et fort que les valeurs du Front National n’ont rien à voir avec les siennes.
Peut-être M. Spagnou considère-t-il qu’il lui est possible de dialoguer avec des gens n’ayant pas les mêmes conceptions de la vie que lui.
Mais pourquoi le faire dans le secret ? Quoiqu’il en soit, entre M. Spagnou et l’extrême droite que certains affirment être antisémite et raciste, l’atmosphère est des plus courtoises.
A signaler aussi que (officiellement) la majorité municipale de Sisteron est loin de tout cela. Sauf peut-être lorsqu’il s’agit de dialoguer avec le bras droit le Le Pen. Alors comment expliquer la présence de plusieurs adjoints et conseillers municipaux lors de cette rencontre qui a eu lieu dans un restaurant de la ville ?
Décidément, la politique à des raisons que la morale ignore. Et la nouvelle confédération UDF-RPR qui vient de se constituer et qui a affirmé une nouvelle fois son opposition à tout dialogue avec le Front National essayera (si possible) d’y retrouver ses petits.
G.C.
INTERVIEW DE CLAUDE LAUGIER
N.M. : Comment vous situez-vous par rapport à Daniel Spagnou ?
C.L. : Moi, je pars dans cette campagne par conviction. M. Spagnou n’en a pas.
Il a été trésorier du PC à Barcelonnette, il a demandé son investiture au P.S.
et maintenant il fricote avec le front National. J’ai des photos de lui avec
Mégret…
N.M. : C’est rédhibitoire pour vous ?
C.L. : Oui, absolument ! Attention, je fais la différence entre le vote
FN qui est contestataire et les attirances de M. Spagnou qui n’ont pour
objectif que de récupérer des voix. Il roule pour lui essentiellement. Voilà
qui n’est pas de nature à répondre à la haute idée que je mef ais de la
démocratie.
N.M. : S’il y avait eu un autre candidat UMP que M. Spagnou, vous seriez-vous rallié ?
C.L. : Oui, probablement s’il avait été Pierre Delmar. Cela dit, j’ai eu des
pressions énormes mais je tiendrai jusqu’au bout.
N.M. : Et si vous n’êtes pas au deuxième tour, pour qui vous désisterez-vous ?
C.L. : Je suis droite
centriste mais j’ai de sévères différences avec M. Spagnou, il m’est donc
difficile de me désister en sa faveur. Cela dit, je ne suis pas propriétaire de
mes voix. On verra en temps voulu.
Propos recueillis
par Nadine MASSAT
SOUTIENS A CHRISTOPHE CASTANER
Jacques BARDOUIN : Forcalquier
Jérôme LUCCIONI : Forcalquierr
André BERGER : Forcalquier
Pierre GARCIN : Forcalquier
Raymond TAPPERO : Manosque
Pierre RABIER : Manosque
Jean-Marie BALDASSARI : Villeneuve
Alice TAPPERO : Manosque
Nelly ABBES : Manosque
Marcel ANDRE : Manosque
Hélène AGUILLON : Manosque
Naissance d’un collectif de citoyens
C’est bien sûr de la région de Forcalquier que nous
est parvenue l’annonce de la création d’un mouvement de soutien à Christophe
Castaner.
Au-delà des partis politiques, déjà de nombreux
citoyens se sont mobilisés spontanément pour soutenir activement la campagne du
candidat Christophe Castaner.
Ne doutons pas qu’ils seront rejoints rapidement par
beaucoup d’autres, venus des quatre coins de la circonscription…
Qu’est-ce qui les rapproche et quel est leur
but ?
S’ils partagent bien évidemment les valeurs
fondamentales défendues par « leur candidat », ils le connaissent
surtout très bien et ont pu, dans le cadre d’actions très diverses
–professionnelles, associatives ou personnelles- apprécier sa personnalité, ses
compétences, son efficacité, sa tolérance et son profond et sincère attachement
à ce département.
Ils savent avec quelle énergie, quelle intelligence
et quelle qualité relationnelle, Christophe Castaner défend quotidiennement
notre département, que ce soit en Région ou dans les Sphères Parisiennes.
Ils savent aussi combien il est attentif à la parole
de ses partenaires de terrain.
Tout cela, ils veulent le faire partager au plus
grand nombre d’électeurs en contribuant à leur façon à la campagne. Les idées
ne manquent pas !
Alors, si vous êtes intéressés par la démarche,
n’hésitez pas à les rejoindre.
Dans le tract de Daniel SPAGNOU, on peut lire : "Vous le savez, depuis juin 2002 … je n’ai poursuivi qu’un seul
objectif et mené qu’un seul combat : entreprendre des réformes courageuses
pour la France."
Vous souvenez-vous de l’une d’entre elles ?
Christophe CASTANER… pas encore député… et déjà un bilan !
Création du fonds de solidarité régional ;
financement de maisons de la santé ; développement d’Internet pour
tous ; aide aux associations créatrices d’emplois ; augmentation des
lignes de bus régionales …
Et des engagements forts pour l’avenir :
Accompagner les entreprises afin qu’elles développent
de nombreux emplois pour tous les niveaux de qualification ; soutenir les
PME, le commerce et l’artisanat ; promouvoir une agriculture
vivante ; favoriser l’accès au logement pour tous ; défendre les
services de proximité ; augmenter les postes d’enseignants …
L'efficacité dont il a fait preuve à la Région et dans sa commune de
Forcalquier, il la mettra au service du département en tant que député.
Plutôt qu’un député sortant, mieux vaut un député
nouveau et dynamique.
Pour la sauvegarde de l'hôpital de Sisteron
Christophe Castaner, maire, vice président de la Région, s'insurge
contre la décision de Xavier Bertrand, ministre de la santé, de se
conformer au rapport du Conseil National de Chirurgie qui préconise la
fermeture des blocs opératoires dans les hôpitaux publics effectuant
moins de 2000 interventions par an.
Tel est le cas de l'hôpital
de Sisteron, déjà rattaché à celui de Gap, qui enregistre dans l'année
près de 1000 actes chirurgicaux.
Christophe Castaner demande solennellement au gouvernement de ne pas donner suite à cette proposition.
"
Cette politique ne fait qu'accélérer le démantèlement du service
public, dans son secteur le plus crucial, le plus indispensable à
chacun de nous : celui de la santé ".
Le vice président appelle
également à la mobilisation de tous les élus dans le seul objectif de
sauvegarder dans les Alpes-de-Haute-Provence, en plus des centres
hospitaliers de Digne-les-Bains et Manosque celui de Sisteron.
" Il s'agit là de défendre le droit à la santé de proximité "
Témoignage de Christophe Rouillon
(Candidat aux élections législatives dans la 5e circonscription,
Maire de Coulaines, Conseiller général de la Sarthe,
Vice-président de l’Association des Maires de France)
sur la sécurité et la prévention
au Rassemblement des élus pour Ségolène Royal
à Paris (Parc de expositions de la Porte de Versailles)
le dimanche 18 mars 2007
Mes cher(e)s collègues,
Cher(e)s ami(e)
La politique de sécurité publique doit sortir de l’esbroufe et du show permanent.
Je suis maire de Coulaines, ville de 7500 habitants de l’agglomération du Mans et qui comprend 50 % de logements sociaux. Nous avons fait le choix de la fermeté, de la discrétion et de la solidarité républicaine. Le taux de délinquance est de 48 pour mille habitants, soit pour un tiers inférieur à la moyenne nationale.
Nous n’avons pas de police municipale, ni de caméras vidéo, ni de karcher anti-jeune mais nous privilégions la réactivité, une relation de confiance avec la Police et la mobilisation de toutes les forces de la prévention et de l’éducation.
Notre doctrine est « main ferme » et « main tendue ».
«Main ferme » car les actes de délinquances doivent trouver leur juste sanction. C’est une question de respect pour les victimes et pour les jeunes qui doivent être sortis de la spirale destructrice de la délinquance.
Nous n’acceptons pas les troubles de voisinage en déplaçant les perturbateurs. Les enfants signent un contrat de bonne conduite à la cantine avec des droits et des devoirs dont le non respect répété se traduit par une exclusion temporaire. J’ai pris la semaine dernière un arrêté anti-consommation d’alcool dans le centre ville et dans les parcs. Le « laissez-faire, laissez aller » est une démission dont les jeunes sont les premières victimes.
Nos contacts avec les forces de police sont permanents. Ils sont, d’ailleurs, très sensibles au rôle social que devrait avoir une vraie police de proximité.
« Main tendu », également, car nous devons être fidèle à nos valeurs en refusant le bannissement social à vie de ceux qui dévient. Chaque jeune a droit à une seconde chance.
Avec la Prévention spécialisée, nous avons créé un chantier d’insertion
humanitaire à N’Diol, au Sénégal, pour les jeunes en rupture. Sans eau
courante, ni électricité pendant 45 jours, les jeunes ont retrouvé le
goût de l’effort et du dévouement. Résultat : le retour à l’emploi de
plusieurs jeunes sur le chantier du tramway du Mans.
Il faut aussi
s‘attaquer au mal à la racine. Il faut être ferme contre la délinquance
et impitoyable contres les causes de la délinquance.
Le combat commence dès la petite enfance. Il faut protéger les enfants contre les violences familiales à l’origine de nombreuses incarcérations à la prison du Mans.
Nous devons transmettre des valeurs alternatives à la culture dominante du chacun pour soi, de la convoitise et de la consommation.
On combattra la déliquance par l‘emploi, de bonnes conditions de vie, la culture et la transmission de règles et de valeurs.
Je dis non aux quartiers poubelles par un fleurissement haut de gamme, la validation de toutes les rénovations de Hlm par l’Architecte des Bâtiments de France et des services publics performants.
Nous consacrons 400.000 euros, soit l’équivalent de 20 points d’impôts, aux contrats de ville enfance, temps libre, éducatif local et de réussite éducative.
En zone urbaine sensible, notre réponse au tout sécuritaire est claire : soutien scolaire généralisé, clubs coup de pouce à la lecture en CP, initiation aux sciences et à la protection de l’environnement, danse et expression corporelle dès la maternelle, école de sport multi activités, accès au livre gratuit, classes théâtre et spectacles jeunes publics.
La violence régresse quand les enfants apprennent à médiatiser leurs émotions, structurent leur personnalité et accèdent à la culture.
Ces actions aident à combattre l’emprise catastrophique des écrans sur le comportement des jeunes.
En parallèle, j’attends de l’Etat qu’il assume ses responsabilités.
Je refuse le projet de loi de Nicolas Sarkozy qui veut nous transformer en « maires fouettards » ou en shérifs. Ce n’est pas aux maires de payer l’addition de l’échec flagrant de la politique de la droite.
Je réclame le maintien des effectifs de police et de gendarmerie ; en particulier dans les banlieues et les campagnes éloignées.
Je suis scandalisé par la baisse des crédits de fonctionnement des commissariats.
Je ne comprends pas l’inaction des pouvoirs publics face à la surconsommation de télévision, de jeux vidéo, de drogues et d’alcool. Comment réussir quand on regarde la télé une heure avant d’aller à l’école ? Comment réclamer de la fermeté face aux troubles de l’ordre public quand on propose de supprimer la loi Evin ?
Je réclame, également, une prise de conscience des milieux économiques sur la conséquence négative de l’éclatement des horaires de travail. De ce point de vue, l’ouverture des magasins le dimanche serait catastrophique pour les familles de nos quartiers populaires.
***
En conclusion, refusons l’angélisme qui mène à l’inaction et à la colère des victimes.
Ecartons le sarkosysme qui montre du doigt les jeunes et met sous surveillance chaque citoyen.
Défendons nos libertés publiques car elles sont l’âme de notre peuple et la condition d’un ordre social juste.
Parce qu’une bonne politique de prévention mêle autorité et affection ;
Parce que nous refusons l’instrumentalisation de la Police à des fins électorales personnelles ;
Parce que nous croyons à l’efficacité dans la discrétion ;
Nous choisirons, dès le premier tour, le Pacte présidentiel et Ségolène Royal seuls capables d’instaurer, demain en France, un ordre juste.